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Recette du kouign amann...
mais avant, un peu d'histoire : d'où vient le kouign amann ?
Le KOUIGN-AMANN a été inventé, en 1860, à DOUARNENEZ, Place Gabriel Péri chez Monsieur et Madame CROZON. Un jour de forte affluence au magasin, le boulanger Yves René SCORDIA a voulu approvisionner rapidement la boutique, il avait sous la main de la pâte à pain, du beurre et du sucre et comme il devait également connaître la technique de la pâte feuilletée qui consiste en un pliage successif de la pâte le Kouign-Amann est né. Le résultat fût surprenant : un gâteau feuilleté, gorgé de beurre et de sucre caramélisé avec un petit goût de beurre noisette et de fermentation sous une croûte dorée et caramélisée, c’est le KOUIGN-AMANN.
Ingrédients :
Pour 6 personnes
180 g de farine
3g de sel
3g de levure de boulanger
15cl d'eau
160 g de beurre
160 g de sucre
lait
Étape 1 : préparation de la pâte
Dans un récipient, mélanger le sel, la levure ainsi que l’eau froide. Incorporer progressivement la farine et former une boule de pâte souple et élastique. Laisser reposer 5 minutes.Étape 2 : Préparation du feuilletage
Pour éviter que la pâte ne colle, mettre de la farine sur le plan de travail.
Poser la pâte et l’aplatir à l’aide d’un rouleau. Répéter l’opération avec le beurre, puis le déposer sur la pâte. Verser les 160g de sucre dessus. Plier et replier la pâte sur elle-même, l’aplatir avec le rouleau. Répéter l’opération 4 fois pour obtenir un beau feuilleté.Étape 3 : Cuisson
Mettre la pâte dans un moule préalablement beurré.
Pour caraméliser le Kouign-Aman, badigeonner de lait avec un pinceau. Enfourner à 200°. Cuisson entre 35 à 40 minutes.source : http://www.leptitbreton.com/la-veritable-recette-du-kouign-amann/
j'ai eu l'occasion de goûter à des mini-kouign amann aux fruits, un vrai délice, je préfère la version mini étant donné le nombre de calories contenues dans ce délicieux gâteau.
je n'ai pas encore essayé la recette.
Bon appétit !
kalon digor ;)
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jardin secret de Cécile Corbel, artiste bretonne
Après avoir débuté en interprétant le répertoire traditionnel celtique, Cécile Corbel, originaire de la petite commune de Pont-Croix (29) tombée en amour de la Harpe celtique à l'âge de 15 ans, est devenue chanteuse, auteure-compositrice aux influences multiples passant du folk aux musiques du monde, de la musique classique à la musique contemporaine.
j'aime beaucoup ce titre très révélateur pour moi ;)
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Signification du drapeau Breton
Le drapeau BRETON: "GWENN HA DU"
C'est en 1188 que furent attibuées aux armées des croisés, d'accord avec la papauté, des couleurs distinctives selon la nationalités. A la nation bretonne fut attribuée une croix noire sur fond blanc ( de sable sur champ d'argent). Dés lors, l'étendard blanc à la croix noire devint le pavillon de la marine bretonne et le drapeau des armées bretonnes et le restera jusqu'en 1316, date à la laquelle le duc Jean III le remplaça par un étendard d'hemine plain.
En 1923, un étudiant en architecture, Morvan Marchal, proposa un drapeau breton plus moderne, le Gwenn ha Du Blanc et Noir, composéde 9 bandes alternées noires et blanches.
- 4 bandes blanches représentant les évéchés de Basse-Bretagne soit pour
la Cornouaille, le Leon, le Trégor et le Vannetais.
- 5 bandes noires représentants les évéchés de Haute-Bretagne soit pour
les Pays Nantais, Rennais, de Saint-Brieuc, de Saint-Malo et de Dol.
L'angle de doite est constitué d'Hermines. Il y en a 11, cependant leur nombre n'a pas de signification particulière.
C'est lui qu'on voit aujourd'hui flotter sur les monuments publics en BRETAGNE.
Mais le drapeau Breton n’a pas toujours été celui-ci, autrefois il s’appelait Kroaz du
Le drapeau surnommé Kroaz du, dont le nom signifie « croix noire » en breton, aurait été l'un des drapeaux utilisés par les Bretons au Moyen Âge. Avec les bannières ducales, ce serait l'un des plus anciens drapeaux bretons connus.
Certains auteurs récents attribuent son origine à la Troisième croisade (1188).Lors de la première croisade, le basileus Alexis Ier Comnène fit tailler dans ses manteaux de pourpre des croix rouges qu'il fit distribuer aux pélerins afin qu'ils puissent traverser l'empire byzantin sans encombre. Cette croix fut rapidement arborée par les Croisés. Suivant la tradition, en 1098, à la bataille d'Antioche, les chrétiens ont été aidés par des armées angéliques vêtues de blanc et chevauchant des chevaux blancs. Leurs bannières, que les Croisés ont reproduites, étaient blanches avec des croix rouges.
Lors de la troisième croisade, le 13 janvier 1188, une conférence à Gisors entre le pape, les rois d'Angleterre et de France ainsi que le comte de Flandre, décida d'attribuer une croix par nationalité afin de distinguer les nations. La France prit la croix rouge sur un drapeau blanc; les Anglais eurent la croix blanche sur fond rouge ; les Flamands la croix verte sur un drapeau blanc. Par la suite, les Bretons auraient pris la croix noire et les Italiens la croix jaune, peut-être à la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle, peut-être en 1236-1237 quand le pape Grégoire IX fut pressentit comme chef de la future croisade. Cependant, il n'existe aucun texte, ni iconographie de l'époque permettant de l'affirmer.
L'usage de la croix noire est attesté au siècle suivant, comme le montre une enluminure du manuscrit Compillations de Cronicques et Ystores des Bretons illustrant le combat des Trente[4], cette enluminure est une reproduction du drapeau, réalisée a posteriori, et la croix de cette reproduction est représentée avec des branches qui ne touchent pas les bords.
Il était arboré par les navires bretons qui sillonnaient les mers. Les différents portulans le figurant l'associent à des mouchetures d'hermine, symbole des ducs de Bretagne. Après 1532 des variantes de ce pavillon sont encore utilisées par la marine, en particulier par l'Amirauté. Il est modifié et on voit apparaître un filet noir (resarclé). L'Amirauté est abolie par Richelieu en 1626, puis rétablie par Louis XIV, puis abolie de nouveau à la Révolution française en 1789. Les rois de France, qui lui reprochaient de trop rappeler l'État breton, le remplacèrent par la bannière herminée, au moment de la perte de l'indépendance bretonne. La bannière herminée fut elle même supplantée par le Gwenn ha du, nom du drapeau moderne de la Bretagne.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, il fut utilisé, sous la forme qu'on lui connaît aujourd'hui, c'est-à-dire sans moucheture d'hermine, par des pro-allemands et notamment le Bezen Perrot. Il a été réhabilité dans les années 1990 et on le voit parfois utilisé dans le milieu maritime par le biais des fédérations pour la culture maritime et des associations regroupant les voiliers traditionnels. Sa renaissance ne se limite pas au domaine maritime mais s'étend aussi au domaine terrestre, notamment avec les bagadoù qui se dotent de ce drapeau ou de variantes basées sur le Kroaz du.Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kroaz_du
HYMNE NATIONAL BRETON
Broz goz ma zadou
Vieux pays de mes péres
Ni, Breiziz a galon, Karomp hon gwir Vro !
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro.
Dispont kreiz ar brezel, hom zadou ken mad
A skuillaz eviti o gwad.
Nous, Bretons de coeur, aimons notre vrai pays !
Renommée est l'Armorique à travers le monde, d'un bout à l'autre.
Sans peur au milieu de la mélée, nos péres si vaillants
ont répandu pour elle leur sang.
Diskan.
O ma Mam-Vro ! Me gar ma Bro.
Tra ma vo mor ' vel mur 'n he zro
Ra vezo digabestr ma Bro !
Ra vezo digabestr ma BRO !
Refrain.
O ma mére-patrie ! J'aime mon pays.
Tant que la mer l'enveloppera comme d'un rempart,
Puisse-t-il porter le front libre, mon pays !
Breiz, douar ar Zent coz, douar ar Varzed,
N'eus bro all a garen kement 'barz ar bed.
Pob menez, pob traouien d'am c'halon zo ker :
Enne kousk meur a Vreizad ter.
Bretagne, terre des vIeux saints, terre des bardes,
Il n'y a pas de pays que j'aime autant au monde.
Pas une de ses montagnes, pas une de ses vallées qui ne soit chére à mon coeur:
Elles recouvrent le sommeil de plus d'un Breton indompté !
Ar Vretoned a zo tud kaled ha Krenv ;
N'eus pobl ken kalonek a-zindan an env.
Gwerz trist, zon dudius a iwan eno.
O pegent kaer ec'h out, ma bro !
Les bretons sont une race dure et forte ;
Il n'y a pas de peuple plus courageux sous le ciel.
Chez eux poussent les complaintes tristes et les chansons melodieuses
Oh ! que tu es beau, mon pays !
Mar d'eo bet trec'het Breiz er brezelliou braz,
He iez a zo bepred ken beo ha biskoaz ;
He c'halon birvidik a lamm c'hoaz 'n he c'hreiz
Dihumet out brema, ma Breiz !
Si la Bretagne a été vaincue dans les grandes guerres.
Sa langue est toujours aussi vivante que jamais ;
Son coeur impétieux bondit encore dans sa poitrine.
Reveillée, tu l'es désormais, ô ma Bretagne !
JAFFRENNOU-TALDIR
Ces strophes dont l'auteur, pour les paroles comme pour la musique, s'est inspiré d'un chant Gallois, ont été promues au rang d'hymne national par les Bretons d'aujourd'hui: Il n'est guére de cérémonie privée ou publique où on ne les entonnes en choeur avant de séparer.
Nous les publions à ce titre et aussi pour que la langue bretonne fasse entendre ici quelques-uns de ses accents.
Source : http://letriskel-celtique.com/hymne-national-breton/
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La ville d'Ys
I
Sur le théâtre des grands cataclysmes, la terre porte presque toujours, à sa surface, des marques évidentes de la colère divine. Une muette horreur plane sans cesse sur les lieux témoins d'un forfait, et la mémoire humaine est malheureusement peut-être plus fidèle à garder le souvenir du crime ou de la honte que du bienfait ou de la gloire.
Ici pourtant, l'aspect ravissant de la splendide baie de Douardenez semble nous donner un démenti et faire exception à la règle. Les flots calmes et bleus roulent en paix sur les ruines d'une cité engloutie. La Sodome armoricaine fut justement frappée par le bras du tout-puissant, mais la mer se balance, radieuse au soleil, sur le front de Dahut, la fille maudite de roi Gradlon.
Cependant, aux jours de tempête, en novembre, quand le glas des morts a retenti partout, la baie s'entrouvre, les vagues soulevées par le vent s'écartent, et le marin épouvanté découvre au fond, sous le manteau verdâtre des algues, des vestiges de l'antique cité d'Ys. Ys qui fut, dit-on, la rivale de Lutèce . Alors, à l'endroit nommé Toul-Dahut, où fut précipitée la princesse, le bruit lugubre des flots se marie aux gémissements de la coupable condamnée à y expier ses forfaits.
L'îleTristan s'élève à l'entrée de la rade, du côté de la terre. Du sommet de cet îlot, couronné par les ruines de l'ancien chateau de la Fontenelle, on embrasse le bel ensemble de la baie de Douarnenez, ses côtes dentelées, le cap de la Chèvre, et, au loin, les trois têtes grises du Menez-hom… Que de témoins d'un passé émouvant : sanguinaire et terrible, si l'on évoque les spectres de Dahut et du baron de la Fontenelle, l'atroce ligueur ; poétique et touchant, si l'on rappelle les mélancoliques images du chevalier Tristan de la Table Ronde et d'Iseult la blonde, princesse de Cornouaille, qui vinrent mourir sur ce rocher.
Mais ce n'est pas de la douce figure d'Iseult que nous devons vous entretenir cette fois. Arrêtons-nous à la légende d'Ys et de Dahut.
La cité, bâtie sur la plage, n'était défendue contre l'océan que par une digue fort haute et des écluses dont la clé était déposée dans une cassette de fer. Le roi Gradlon gardait toujours suspendue à son cou la clé d'or de cette cassette. Saint Guénolé, rapporte Albert le Grand, visitait souvent Gradlon dans sa superbe capitale, et il prêchait sans cesse " contre les abominations qui se commettaient dans cette ville, toute absorbée en luxe, orgies et vanités. Malheureusement l'exemple était donné par la fille même du vieux roi ".Or, un soir, (un triste soir de novembre), la mer battait avec fureur le rempart où s'élevait le palais tout resplendissant des lumières du festin. Dahut, bravant l'orage, se promenait, belle et radieuse, en compagnie d'un jeune seigneur, sur une terrasse au-dessus de la digue.
On eût dit que la vue des éléments déchaînés mettait le comble à son ivresse. Etait-elle lasse en ce moment d'une vie criminelle, ou inspirée par le démon, avide d'une si belle proie ?
_ Oui, je la veux, s'écria-t-elle, je veux que cette ville maudite, d'où Guénolé voudrait me chasser, soit engloutie cette nuit même. Je veux la voir sombrer comme un vaisseau. Je jouirai du moins de l'agonie de tout ce vil peuple !
_ O ciel ! dit le jeune avec effroi.
Dahut lança vers les nues un regard menaçant, accompagné d'un geste de défi ; puis abaissant sur son fiancé des yeux où se peignait tout son mépris, elle continua :
_ Les écluses seront ouvertes, et bientôt la mer… la mer libre passera… Hoël, ce sera plus beau qu'une tempête !
_ mais, nous périrons, malheureusement ! Et vous-même la première…
_ Que non pas, Hoël. Obéissez, ou renoncez à Dahut pour jamais. Je vous donnerai la clef des écluses pour ouvrir la porte d'airain. Puis, remontant aussitôt, vous conduirez au pied de la tour du fanal, trip et trep, les chevaux du roi. Ils courent plus vite que la mer : nous serons sauvés.II
Or, quiconque eût vu le vieux roi sur sa couche eût été rempli d'admiration en le regardant ; ses cheveux blancs comme neige couvraient ses épaules, et sa chaîne d'or pendait autour de son cou.
Quiconque eût été aux aguets eût vu la blanche fille entrer tout doucement dans la chambre, pieds nus, et s'approchant peu à peu de son père, se mettre à genoux et lui enlever chaîne et clef.
Toujours il dort, il dort le roi. Alors on entend un grand cri : le puits déborde ; la ville est submergée.
_ Lève-toi, seigneur roi, à cheval et loin d'ici.
La mer vient de rompre ses digues.
Soudain, à la vue du moine, son conseiller, son ami, Gradlon se lève. Il cherche sa fille. Elle n'est pas dans sa chambre ; il l'appelle en vain. Guénolé a vu l'eau qui monte rapidement ; il supplie le roi et l'entraîne du côté des écuries du château.
_ Ciel ! que vois-je ? s'écrie Gradlon ;ma fille déjà montée sur mon meilleur coursier !…
A ces mots, il s'élance en selle, en retenant la princesse, qui tente d'échapper à ses étreintes paternelles. Puis les chevaux emportant le moine, le roi et sa fille, fuient, avec les ailes de l'épouvante, les ondes plus rapides encore. Et les flots, poussés par un vent lugubre, roulaient au loin sur les grèves immenses.Bientôt, à la vue des vagues qui gagnaient toujours et venaient baigner les jarrets des chevaux, le saint irrité dit au malheureux prince :
_ Seigneur, si tu ne veux pas périr, jette le démon que tu portes en croupe.
_ Le démon, reprit le roi, le démon, où est-il ?
_ Le voilà ! s'écria Guénolé en touchant Dahut du bout de son bâton pastoral.
Et l'infortunée, tombant à la renverse, disparut dans les flots, qui s'arrêtèrent comme satisfaits de leur proie.C'est là que l'on montre au voyageur le Toul-Dahut, tombeau de la criminelle princesse.
Hoël avait fidèlement obéi à l'ordre sinistre que sa cruelle fiancée lui avait donné en lui remettant la clef fatale. Mais, sans aucun doute (telle était l'ire de Dieu), il ne put fuir assez vite les ondes déchaînées par sa main. Ah ! ce fut plus terrible qu'une tempête.III
_ Habitant de la forêt voisine, qui veilles la nuit, as-tu vu passer dans le val sombre, ou sous la voûte du bois profond, les chevaux sauvages du roi d'Armorique ?
_ Je ne les ai point vus passer dans le bois ; mais la nuit, du fond de ma caverne solitaire, j'ai entendu le galop sonore des chevaux de la mort : trip, trep, trip, trep, roulant comme la foudre.
_ Pêcheur de l'île Tristan, vois-tu quelquefois la blonde fille de la mer peignant sa chevelure d'or, assise sur un rocher de la grève et se mirant dans les vagues ?
_ Je vois le soir, lorsque la lune est voilée, une fille éplorée qui passe dans la brume humide au-dessous du cap lugubre ; Je l'entends gémir ; ses gémissements pénètrent l'âme. Je l'entends parfois chanter ; ses chants sont plus plaintifs que les flots…Et la mer ébranle sans frein les ruines et les tours de la cité ensevelie… Chaque flot qui passe arrache une pierre, comme le souffle du Temps qui balaie sans merci les jours de l'univers.
la cité d'Ys
l'île Tristan face à Douardenez
Statue du Roi Gradlon à Quimper
et voici ma propre version créative de cette légende
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La fée de l'océan
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Dans des temps très reculés , sortant tout droit de l'océan
une douce fée est née, sonne la flûte et l'olifant !
Célébrons et dansons ensemble , en mémoire de ces anciens temps
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