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LE DRAPEAU DES NATIONS CELTES
Reprend, comme son nom l’indique, les drapeaux des nations celtes dont l’identité actuelle s’inspire nettement de l’héritage de leurs ancêtres. On y retrouve ainsi la Bretagne, les Cornouailles britanniques, l’Ecosse, l’Irlande, l’Ile de Man, et le Pays de Galles. Deux territoires espagnols revendiquent depuis peu des us des origines celtiques. En effet, les Asturies et la Galice sont des royaumes indépendants de l’Espagne possédant des éléments de tradition, de langage, de légendes celtes. Ces huit drapeaux ont été disposés sur le drapeau interceltique de manière à mettre en avant les caractéristiques essentielles de chacun : quatre dans la partie supérieure et quatre dans la partie inférieure, les drapeaux forment ici un tout et leur union étant marquée par le triskell central, symbole important de la culture celte.
Voici la Seconde version avec les deux royaumes indépendants de l'Espagne. En effet, les celtes se seraient établis au Nord Ouest de l'Espagne en 1000 avant Jésus Christ. De ce fait, de nombreux éléments de tradition, de langage les rapprochent des six pays considérés comme légitimement celtes. La culture celte est associée à bon nombre de légendes, d'histoires et de traditions que l'on retrouve, pour certaines, sur chaque drapeau celtique. Les pays celtes reconnus sont au nombre de six ou huit selon les versions. En effet, on y trouve :
LA BRETAGNE
hymne Breton
Le Gwenn ha du , DRAPEAU MODERNE DE LA BRETAGNE Nom donné au drapeau breton et signifiant "Blanc et Noir" est un drapeau récent dans l'histoire de la Bretagne. Il fut créé en 1923 par Morvan Marchal. Les mouchetures d'hermine représentent la Bretagne ducale. Elles sont au nombre de onze. Une version ancienne préconisait qu'elles soient innombrables Les neuf bandes égales représentent les 9 pays historiques de Bretagne. Les 4 blanches représentent ceux de Basse-Bretagne : Cornouaille, Léon, Trégor et Vannétais. Les 5 noires ceux de Haute-Bretagne, Pays Nantais, Rénnais, de Saint-Brieuc, de Saint-Malo et de Dol.
CORNOUAILLE BRITANNIQUE
Origine du drapeau cornique (Baner Sen Pyran) : l'historien Davis Gilbert mentionne pour la première fois au XIXe siècle, le drapeau noir à croix blanche comme drapeau de St-Péran et comme drapeau de la Cornouaille elle-même. St-Péran est le Saint patron de la péninsule et des ouvriers de l'étain. Davis s'est-il inspiré des armes de la famille de St-Péran en Bretagne continentale ? S'est-il inspiré des flammes bretonnes blanches et de la croix noire dont il aurait inversé les couleurs pour rappeler le lien entre les deux provinces ? L'origine reste obscure. Aujourd'hui ce drapeau représente la Cornouaille historique et traditionnelle, mais n'est pas officiel. Le duché de Cornwall utilise la bannière aux armes de Cornwall.
ILE DE MAN
Hymne de l'Ile de Man
Le symbole de l'Ile de Man : le "Triskel Manx" ou "Trinacria" serait une représentation de la trinité celtique. Ce symbole est souvent relié à Manannan, Dieu celtique de la Mer qui résidait sur l'île, qui lui doit aussi son nom. On trouve ce symbole sur les monnaies de l'île, dès le Xe siècle, puis il figure comme armoiries des rois de l'Ile de Man. En 1266 à la disparition de la dynastie manxoise, le Trinacria est resté le symbole de l'autorité manxoise.
Légende : depuis le sommet d'une montagne de l'île, Manannan vit une armada viking approcher la baie de Port ny h'Inshey. Il prit la forme de trois jambes pour dévaler la montagne avant d'effrayer par sa magie les vikings qui s'enfuirent.
PAYS DE GALLES
Hymne Pays de Galles
Origine du drapeau : La figure emblématique du Pays de Galles, le dragon, est directement issu des enseignes traditionnelles et du mythe celtique arthurien. En effet, lors de la conquête de l'île de Bretagne par les Angles, les Jutes et les Saxons, les populations brittoniques trouvèrent refuge dans les montagnes du pays de Galles. Dans les légendes, ces populations sont représentées par un dragon rouge, alors que les Saxons le sont par un dragon blanc. Les deux dragons s'affrontent. Le dragon blanc prend le dessus et réussit à enfermer le dragon rouge. Mais lorsque le dragon rouge est libéré, il attaque et vainc le dragon blanc. Ce dragon vainqueur sera aussi à l'origine de la devise galloise : le Dragon Rouge Donne de l'Elan (Y Ddraig Goch Ddyry Cychwyn). Les couleurs vertes et blanches sont celles de la maison des Tudor, maison qui régna sur le pays de Galles. A noter que le drapeau du pays de Galles n'est pas la bannière armoriée et que le drapeau ne correspond pas aux armes du pays. La construction qui mena à la création du drapeau gallois (dragon rouge + bandes Tudor), vient d'un badge régimentaire gallois. Ce dernier peut toujours être utilisé en badge national, mais pas comme armes héraldiques. Le drapeau est officiellement reconnu depuis 1959.
IRLANDE
Hymne national Irlandais
Le Drapeau Irlandais vert, blanc et orange. Telles sont les couleurs du drapeau irlandais. Si ce drapeau est encore jeune par rapport à ses homologues européens, le drapeau irlandais est porteur de symboles forts, que les irlandais ne manquent pas d'exhiber à chaque Saint Patrick!
Histoire du Drapeau Irlandais
Alors que la Grande Famine ravageait le pays, un mouvement, "Jeune Irlande" (un avant goût du mouvement Fénian), inspiré des mouvements insurrectionnels européens, voyait le jour comme la révolution de février de Paris... Les membres de Jeune Irlande décrétèrent ainsi lors du printemps des peuples que le combat qu'ils mèneraient pour la fin du colonialisme se ferait sous une bannière tricolore réunissant autour de la paix (le blanc), les gaéliques (le vert) et l'ordre d'Orange (le orange). Sa première sortie se fera le 7 mai 1848, puis il disparaîtra momentanément à la suite de l'échec du soulèvement de juillet 1848. Parmi les leaders de ce mouvement on retiendra Thomas Osborne DAVIS (1814 - 1845) Charles GAVAN DUFFY (1816-1903), John Blake DILLON (1816-1866), John MITCHEL (1815-1875), Thomas Francis MEAGHER (1823-1867). Le drapeau tricolore sera largement repris par les mouvements nationalistes du début du XXème siècle jusqu'en 1916 date à laquelle il fut le symbole incontournable de IRB . Aussitôt la scission de l'île effectuée en 1922 (date à laquelle le sud de l'Irlande s'émancipe de la tutelle du Royaume-Uni), le drapeau devient celui de l'Eire, même s'il ne le fut officiellement qu'en 1935. Aujourd'hui encore il reste le symbole des nationalistes de la partie britannique de l'Ulster.
ECOSSE
Hymne national celtique à la cornemuse
Origine du Sautoir écossais : Il représente la Croix de St-André sur fond bleu. André (Andrea - Andrew) était un missionnaire du Christ condamné à mort par les Romains, qui se sentait indigne d'être crucifié sur une croix du même type que celle de Jésus. Il fut donc crucifié sur une croix en forme de X. Au VIIIe siècle, Saint Regulus eut une vision lui enjoignant d'emporter les ossements de Saint André le plus à l'ouest du monde connu. Il déposa les reliques à Kilrymond en Ecosse. En 832 une armée picto-scote conduite par le Haut-Roi Angus Mc Fergus et le roi du Dalriada Eochaidh, en Lothie se trouva cernée par une armée d'Angles supérieure en nombre, rangée derrière le chef de guerre Athelstan. Récemment christianisé, Angus se mit à prier au regard de sa situation difficile. Il aperçut dans le ciel des nuages blancs formant une croix. Angus promit que s'il sortait vainqueur de cette bataille, il ferait de Saint André le Saint Patron de l'Ecosse. Les Pictes et les Scots furent vainqueurs et le sautoir blanc sur fond bleu devint le drapeau de l'Ecosse.
Etendard Royal d'Ecosse : d'or au lion de gueules, au trescheur du même. Le Lion Rampant est le drapeau historique des rois d'Ecosse avant 1603. Le Lion Rampant est normalement réservé au souverain écossais, il est la propriété de la reine et son utilisation non autorisée est illégale . Seules quelques personnes sont habilitées à s'en servir, comme le premier ministre d'Ecosse ou le Lord Lyon par exemple. En 1934, le roi George V permit l'usage du Lion Rampant comme preuve de loyauté. On autorise actuellement de façon assez large sont utilisation, car il symbolise à coté du Sautoir, l'Ecosse et la fidélité des Ecossais à leur souverain.
depuis quelque temps, deux provinces espagnoles revendiquent leur origine celtique.
ASTURIES
hymne des Asturies
Le drapeau asturien représente, sur fond bleu, la croix de la Victoire, jaune, croisée, légèrement pattée et à branches inégales. Il tire son origine de la bataille de Cuadonga (en 722) lorsque l'armée asturienne triompha sur les musulmans. La croix portée par Pelayo (ou Pélage le Conquérant), premier roi des Asturies, fut élevée vers le ciel en signe de victoire. Au IXe siècle, le roi Alphonse III des Asturies adopta ce drapeau comme symbole de son royaume en y ajoutant les lettres grecques alpha (en majuscule) et oméga (en minuscule) en référence à l'éternité du Christ, qui est le commencement et la fin.
GALICE
Hymne de la Galice
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musique pour lire la légende
LA LEGENDE DU DRAGON DE L'ELORN
Deux chevaliers, Neventorius et Derrien, chevauchaient le long de la rivière de Dour-Doun, entre Pont-Christ et le château de Roch Morvan, dont les ruines imposantes se voient encore, à côté d'une délicieuse église, toute proche de la station même de la Roche-Maurice, un peu avant d'arriver à Landerneau.
Tout à coup, Neventorius et Derrien aperçurent, entre les créneaux des tours, le seigneur de Roch-Morvan qui se nommait Elorn. Ils le virent enjamber le parapet et se précipiter dans la rivière qui coulait au pied même du rocher, sur lequel était bâti son castel. C'est depuis que cette rivière a changé son nom de Dour-Doun (eau profonde) pour celui d'Elorn.
Les deux chevaliers, à toute bride, se portèrent au secours du malheureux seigneur. Ils le tirèrent, quelque peu blessé, hors de l'eau et le transportèrent dans sa demeure.
Neventorius demanda à Elorn les causes de son acte désespéré et celui-ci lui répondit :
- Sachez, chevalier, que tout près de chez moi gîte un épouvantable dragon qui dévore gens et bêtes. Dès que la faim le fait sortir de son repaire, il cause dans le pays des ravages irréparables. Or, le roi Bristokus, mon suzerain, a, par édit, décidé que, chaque mercredi, on demanderait au sort de choisir, parmi les seigneurs du Léon, celui qui devra envoyer un homme pour être dévoré par cette cruelle bête, ou y aller lui-même. Or, ce sort est tombé sur moi tant de fois que j'ai livré tout mon monde. Il ne reste plus que ma femme que voici et mon fils, Riek, ce petit enfant qu'elle tient entre ses bras, âgé seulement de deux ans, que le sort vient de désigner. Je préfère me noyer que de le livrer à une mort aussi terrible.
Le seigneur Elorn était païen. Neventorius et Derrien lui promirent, s'il se convertissait et s'engageait à construire une église sur ses terres, qu'ils le délivreraient à tout jamais de son dangereux voisin. Elorn leur donna l'assurance qu'il se sentait tout prêt à partager leur foi.
Les deux chevaliers se rendirent à la caverne du dragon. Ils lui firent, au nom du Christ, commandement de paraître. Le monstre sortit et son sifflement effroyable jeta l'épouvante parmi les assistants. Il était long de cinq toises et gros par le corps comme un cheval ; sa tête ressemblait à celle d'un coq gigantesque, son corps était cuirassé de dures écailles qui se hérissaient, sa gueule s'ouvrait si grande que, d'une seule bouchée, il avalait une brebis, ses yeux lançaient des éclairs qui tuaient les oiseaux et les enfants. A sa vue, Derrien mit pied à terre. Son cheval, pris de peur, s'échappa et courut à toute bride à travers le pays.
Neventorius et Derrien, sans hésiter, s'avancèrent au devant du dragon qui, n'osant plus bouger, se laissa approcher et passer un licol. L'enfant Riek le prit alors par la bride et le conduisit au château.
Les chevaliers et le comte Elorn se rendirent chez le roi Bristokus avec leur capture, puis à Tolente où habitait le prince Jugomus, et, enfin en un hâvre voisin où leur navire se trouvait à l'ancre. Là, ils commandèrent au dragon de se jeter à la mer. Ce qu'il fit. Depuis ce port s'est appelé Poulbeunzual, c'est-à-dire port où fut noyé la bête, nom qu'il porte encore, en la commune de Plounéour-Trez, située dans le nord Finistère, à coté de Brignogan plage...Voici mon interprétation de cette jolie légende :
L'Elorn, de nos jours...
5 commentaires -
Parlons breton ;)
Généralités
- La Bretagne: Breizh
- La langue Bretonne :Brezoneg
Expression de Politesse
- Bonjour: Demat
- Bonne nuit : Noz Vat
- Oui: Ya
- Non: Ket
- S'il vous plait: Mar plij
- Quel est le prix s'il vous plait: Pegemen eo mar plij
- Je suis perdu: Kollet on
- Ne gomprenan ket
- Merci: Trugarez
- D'accord: Mat eo
- Pardon: Digarez!
- A plus tard: Ken emberr
- Au revoir: Kenavo
- Bon: Mad
- A la votre/tienne: Yec'hed mad
Gros Mots en Breton
- Bordel de merde: Malloz Doué
- Merde: Koc'h
Expressions francisées
- Dall: Aveugle, J'y vois que dalle !.
- Poquer (de pokan : lancer une boule): Frapper quelque chose ou quelqu'un.
- Gast ! : Putain !
- Billig (de pillig / ar billig): Crêpière (l'objet).
- A-dreuz: De travers : C'ui-ci est A-dreuz.
- Poquès (de paour kaez): Pauvre type.
http://articles.cap-sizun.com/56-petit-dictionnaire-du-breton-debutant.html
De la honte à la fierté
Pendant la première moitié du 20e s., la république impose la langue française. Aux écoliers récalcitrants, elle fait porter un sabot ou un panneau sur lequel est écrit « défense de cracher par terre et de parler breton ». Puis l’action d’intellectuels et de politiques redonne de la voix au breton. La langue connaît un renouveau auprès des jeunes. L’école bilingue Diwan (le « germe ») scolarise 3 000 élèves jusqu’au baccalauréat.
Des filières bilingues ont été créées dans l’enseignement privé et public. Au total, 10 000 scolaires parlent brezhoneg.
Une ou plusieurs langues ?
Soyons clairs, le breton est une langue à part entière et non un patois. Il se décompose en 4 dialectes principaux : le cornouillais dans le Sud-Finistère, le léonard en nord-Finistère, le trégorrois et le vannetais. Plus à l’est, c’est le gallo qui se fait entendre.
Qui parle breton ?
200 000 personnes parleraient breton. La majorité d’entre elles habite le Finistère. 35 000 locuteurs utilisent le breton tous les jours. En laissant trainer vos oreilles, skouarn, sur les marchés locaux, vous avez une chance d’entendre des dialogues colorés dont le sens vous échappera.
Le breton dans le panneau
Les panneaux routiers et les indications officielles se sont convertis au bilinguisme. Si Quimper se reconnaît aisément dans Kemper (le « confluent »), la transformation est moins évidente pour Vannes qui devient Ar Gwened. Très utilisé dans les noms de lieux, Ker désigne un lieu habité, un village.
Exemple réussi de traduction, Titeuf et Astérix dialoguent également en breton !
A vous la parole !
Les premières expressions connues montrent bien la convivialité de la région. Il s’agit de Yech Mad, « A la tienne», de fest-noz, « fête de nuit », de degemer mat, « bienvenue » et de Kenavo, “Au revoir".
Très vite, vous partagerez des krampouezh, des « crêpes » et des kouign-amann, « gâteaux au beurre ».
Toujours utiles :
Mat an traoù ? Ca va bien ?
Petra zo ? Qu'est-ce qu'il y a ?Les choses se gâtent si vous devenez un torr-penn, un « casse-tête », équivalent de casse-pied ou si l’on vous claironne diwall ! « attention ! ».
source : http://www.tourismebretagne.com/connaitre-la-bretagne/breizhpedia/langues
2 commentaires -
PROMENADE FEERIQUE
Je n'ai pu venir ces 2 derniers jours dans vos univers car je m'étais absentée...
bonne journée à tous mes visiteurs ;)
3 commentaires -
PRIERE AUX ETOILES ...
Il faut garder en mémoire nos rêves, avec la rigueur du marin qui garde l'oeil rivé sur les étoiles. Ensuite, il faut consacrer chaque heure de sa vie à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour s'en approcher, car rien n'est pire que la résignation.
Gilbert SinouéArtiste, écrivain, RomancierJ'ai réalisé ce fond d'écran comme si c'était une peinture à l'huile , pour les fonds... je m'amuse !Bon week end.
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